Le Salon des métiers et de la formation a investi la galerie du centre Leclerc de Vouvray-sur-Loir le mercredi 1er juin. Un lieu propice aux rencontres et échanges aboutissant, souvent, à de futurs entretiens.
Le salon a offert la possibilité de découvrir des métiers, de rencontrer des organismes de formation et des structures qui peuvent accompagner le public sur différents projets professionnels. Plusieurs entités étaient présentes représentant les domaines du transport, du numérique, de la santé et sociale, du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, du commerce et aussi des centres de formation afin de présenter leurs cursus scolaires et universitaires. Deux bus se trouvaient à l’extérieur du centre commercial, l’Orientibus, le bus qui propose de trouver son orientation, et le bus Jeunes m’activ, dispositif coordonné par la Mission locale Sarthe et Loir afin de proposer une solution aux jeunes de 16 à 29 ans, sans emploi, sans formation ni études.
Être motivé
Mélanie Bouchard représente le secteur agroalimentaire avec « AgroCampus la Germinière », le centre de formation près du Mans. Leur centre permet de se former dans différents domaines, comme l’agroéquipement, le commerce, l’élevage ou encore la gestion agricole et forestière.
« On essaye de faire connaître notre structure. L’agroalimentaire est un secteur en très forte tension, on recherche le candidat idéal. On étudie tous les dossiers. Le principal critère est la motivation. Mais ce n’est pas que pour notre centre, c’est la clé de toutes démarches ».
Déception ?
Face à cette opportunité, nombreux ont été les intéressés et curieux à arpenter les stands du salon. Mais certains n’ont pas trouvé leur bonheur, à l’image de Damien, 39 ans, habitant de Flée, convocation du département à la main, attendant impatiemment près du stand d’accueil : « Je suis en recherche d’emploi, et je n’ai rien trouvé d’intéressant. La plupart me proposent de retourner en formation, ou pire, en école, mais je suis bien trop vieux ». A ses côtés, Chantal, Ludoise, 52 ans, qui craint entendre le même discours : « J’étais technicienne de surface. Mais suite à des soucis de santé, j’ai été licenciée. Je dois trouver un travail en adéquation avec mes capacités physiques, et en plus de tout ça, je ne suis pas véhiculée. J’ai peur de ne rien trouver aujourd’hui ».
Elle trouve sa formation
En revanche, du côté formation du Salon, Marine, 21 ans, l’ambiance est totalement différente. Elle ne cache pas sa grande satisfaction :
« J’arrive tout juste de Marseille et je viens d’emménager à Château-du-Loir. J’étais aide-soignante, j’ai fait une reconversion professionnelle pour être prothésiste ongulaire, et je cherche un travail en complément pour avoir un vrai salaire. On vient de me proposer une formation de 12 mois dans l’animation sociale auprès des personnes âgées, et ça a l’air génial ! Je suis très contente d’être venue ».
CV en main, jeunes et moins jeunes ont longtemps échangé avec les professionnels, ambitionnant un futur emploi ou une place dans un centre de formation.