Le dispositif Hébergement Temporaire chez l’Habitant se déploie à présent dans le territoire de la communauté de communes Loir-Lucé-Bercé. Convention signée, l’association est à présent à la recherche d’hébergeur.
Ils viennent de signer leur partenariat avec la communauté de communes Sud-Sarthe. C’est maintenant au tour de celle Loir-Lucé-Bercé. Le dispositif hébergement temporaire chez l’habitant, en lien avec la Région des Pays de la Loire et portée par l’association Mancelle Flore Habitat Jeunes, ne cesse de se déployer dans le département sarthois.
« C’est un projet concret dont on est fier de porter. Il ne concerne pas seulement l’apprentissage, mais aussi l’emploi ou encore les stages. Tout endroit est susceptible d’être un lieu d’hébergement. Ce dispositif est une vraie réponse à nos difficultés de territoires ruraux », informe Béatrice Latouche, représentante de la Région.
Pour Myriam Lucas, membre de l’association, ce dispositif est « une réelle facilité au niveau administratif. On travaille sur le local, on étudie les dossiers, on sert de médiateur, on intervient et on gère le sujet. On rassure les hébergés et hébergeurs ».
Pour les jeunes de 15 à 30 ans
Ce dispositif permet aux jeunes de 15 à 30 ans de bénéficier d’un logement à moindre coût chez l’habitant avec un projet professionnel ou de formation conséquent (apprentis, alternance, en intérim, CDD…). Le but de ce dispositif est de lever les freins à l’emploi pour les jeunes : double logement, mobilités importantes, besoin de réponse dans l’urgence. La nuitée est fixée à 15€ dans une limite de 270€ par mois. Ce dispositif ne permet pas le recours aux aides personnalisées au logement.
Profil de l’hébergeur
Il n’y aucun profil ou critère demandé pour proposer un hébergement : « ils peuvent être actifs ou retraités. La doyenne a 90 ans et les plus jeunes ont 30 ans », précise Myriam Lucas. L’association accorde une importance particulière à la chambre louée : « l’hébergement doit répondre aux normes d’habitation classique. Les draps sont fournis par l’hébergeur. Ils peuvent inclure la possibilité de partager un petit-déjeuner et le repas », précise le président, Jean-Noël Boué. La cuisine doit également être commune et la salle de bain doit être privative ou partagée : « on a besoin de faire attention. On doit pouvoir rassurer les parents qui laissent partir leurs enfants », continue les membres.
L’association tient à faire savoir que « le nombre de binômes hébergé/hébergeur sur l’année 2021 est déjà atteint pour cette année 2022 ».
« Cette sécurisation permet de donner la note au parcours professionnel des jeunes. Avec la crise que l’on vient de vivre, il est important de remettre l’humain au centre de nos préoccupations. Ce projet a été présenté auprès des préfets de France et de la ministre du travail, Elizabeth Borne », informe la sous-préfète Véronique Ortet.
Les organismes souhaitent à présent trouver les hébergeurs et accueillir rapidement les jeunes sur le territoire. Les élus espèrent un déploiement du dispositif pour la rentrée 2022.
Contact : Le Flore Habitat Jeunes, 02 43 81 27 55 ou contact@leflore.info