En visite dans le Sud-Sarthe le jeudi 17 février, Joël Giraud, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales chargé de la Ruralité, est venu découvrir l’équipe paramédicale d’urgences basée à l’hôpital de Château-du-Loir.
Membre du gouvernement, Joël Giraud était en visite dans la Sarthe, le jeudi 17 février. Sa première étape, la découverte de l’équipe paramédicale d’urgences (EPMU) basée à l’hôpital de Château-du-Loir.
Depuis le 31 mai 2021 sur le secteur du Sud-Sarthe, l’EPMU a été lancée dans le cadre d’une expérimentation destinée à faire face à une pénurie de médecins urgentistes et de fermetures continuelles du service des urgences de l’hôpital de Château-du-Loir.
L’EPMU, constituée d’un binôme infirmier et aide-soignant ambulancier, formée aux urgences vitales, intervient en amont du SMUR et agit selon les protocoles de prise en charge précis rédigés par le SAMU 72.
Intérêt de cette expérimentation
Entouré de la députée, Pascale Fontenel Personne, de la sous-préfète de la Flèche, Véronique Ortet, et des élus locaux, le Secrétaire d’État a pu attester de la réussite de cette expérimentation.
« Face aux problèmes de désertification médicale, on doit trouver des solutions, d’autant plus que tous les territoires ne se ressemblent pas. J’ai déjà été alerté sur ce sujet. Je voulais venir sur votre territoire pour voir ce que vous proposiez. (…) Je ferai remonter l’intérêt de cette expérimentation auprès du comité interministériel ».
Accueilli par l’association de défense
La venue du Secrétaire d’État a été l’occasion pour l’association de défense de l’hôpital de Montval-sur-Loir de déployer leur banderole.
Les quelques membres de l’association présents au moment de la venue de Joël Giraud.
« Nous défendons tous les services de l’hôpital, dont le service d’urgences. Nous craignons que cette expérimentation modifie et voire remplace le service des urgences. Nous venons également d’apprendre que l’hôpital a été labellisé. Ce qui signifie une réduction des capacités des services, des lits, et que tout soit centralisé au Mans, ce qui est une aberration », informe Michel Macon, président de l’association.