Le makerspace est le nouvel espace pour les esprits créatifs dans le Sud-Sarthe. Il est à découvrir à Loircowork, la maison de l’économie et de l’innovation, à Loir-en-Vallée, le samedi 19 février 2022.
Géré et animé par l’association Eureka Lab, le makerspace est hébergé au sein de Loircowork, la maison de l’économie et de l’innovation, à Loir-en-Vallée. Financé par la communauté de communes Loir-Lucé-Bercé, ce makerspace et Eureka Lab se feront connaître au public le samedi 19 février de 14 h à 18 h.
C’est quoi un makerspace ?
Un makerspace est un tiers-lieu, c’est-à-dire un espace collectif où se mélangent les esprits créatifs avec deux mots d’ordre : travail et loisir. Au makerspace de Loircowork, on y retrouve trois composants : les machines-outils, le partage de connaissances, et la communauté. L’aménagement de ce tout nouveau local s’est finalisé en février 2022. « L’objectif de l’association Eureka Lab est de gérer le lieu, les activités, l’équipe, et la mise à disposition des machines », souligne Charlotte Mougeot, secrétaire d’Eureka Lab.
Le makerspace vise les particuliers, mais également les professionnels. « Nous aimerions collaborer avec les associations et les entreprises locales. Nous sommes donc à la recherche de partenaires pour développer nos futures activités », précise la secrétaire.
Quelles machines proposées ?
Franck Froger est le président de l’association et est en charge de la partie technique.
Plusieurs machines sont à la disposition des futurs créateurs : une fraiseuse numérique pilotée entièrement par ordinateur. « On travaille par enlèvement de copeaux, et donc uniquement avec des matériaux tendres », précise Franck Froger. Une découpeuse est également à disposition, un plotter, essentiellement utilisé dans le domaine de la communication, quatre imprimantes 3D dont une imprimante résine liquide qui apporte beaucoup plus de précision, une presse à chaud, une brodeuse numérique et divers matériels d’atelier.
« Nous tenons à avoir une partie physique sur le numérique, c’est-à-dire que nous voulons créer un objet physique grâce au numérique », précise Frank Froger.
Des formations et des ateliers
L’objectif d’Eureka Lab est d’apprendre à ses adhérents à se servir de ces machines à la pointe de la technologie. Pour se faire, des formations seront proposées. Par exemple, pour utiliser la fraiseuse, quatre cours de deux heures sont au programme pour un coût de 120 €. Pour apprendre à se servir de la découpe laser, il faudra effectuer une formation de deux heures pour 30 €. Ces tarifs sont susceptibles d’évoluer.
Ces formations sont obligatoires notamment pour des raisons de sécurité, pour bien sûr acquérir de l’autonomie, pour permettre à l’association de payer les frais de fonctionnement et d’achat de fourniture, et enfin pour apprendre un savoir-faire, l’objectif premier de l’association.
« Nous visons la tendance du DIY, Do It Yourself. Nous mettrons en place des ateliers ludiques, basés sur le partage de connaissances. Au départ, nous aiderons les personnes, mais nous visons vraiment l’autonomie. Nous voulons que les personnes sachent utiliser les machines par elles-mêmes, et pourquoi pas, à l’avenir qu’elles animent des ateliers », informe Charlotte Mougeot.
Les futurs ateliers dépendront donc des besoins et envies des futurs adhérents.
« Un réel atout pour le territoire »
Denys Wissler, responsable du pôle développement économique et numérique de Loir-Lucé-Bercé, souligne la qualité de ce makerspace :
« Eureka Lab apporte un réel atout sur le territoire, une belle adéquation dans la recherche et le développement. On constate une croissance économique bien plus supérieure à la moyenne nationale sur notre territoire. Et la tendance se confirme puisque des usines cherchent à revenir ici ».