Le 9 décembre, Franck Alexandre, fondateur et gérant du cabaret Le Rêve Bleu, a fait une publication sur sa page Facebook. « Encore une date de prestation d’annulée. Pourquoi ? Parce que des clients de société ont peur de venir au cabaret. Mais peur de quoi, tout est très bien organisé : aération quotidienne des locaux, ventilation suffisante, contrôle du pass sanitaire, tables espacées, masques obligatoires pour les déplacements, masques pour tout le personnel et mise à disposition de gel hydroalcoolique dans tout l’établissement. On nous fait savoir qu’il faut limiter les rassemblements au sein des entreprises, car pas d’obligation de pass au travail, mais pas à l’extérieur des entreprises. Ce n’est donc pas interdit de se réunir. Alors je demande de l’aide de la part des responsables politiques du Sud Sarthe. Merci à ceux qui maintiennent leur venue, car mes 25 salariés et moi, vivons grâce à eux. »
À cette publication, Béatrice Latouche, conseillère régionale, a de suite réagi en planifiant une réunion de travail afin d’apporter des mesures de soutien au cabaret. « Il faut du concret pour permettre d’avoir de la trésorerie rapidement. Mon engagement se base sur cinq mesures de soutien » affirme l’élue régionale.
Ces aides passent par le Prêt Rebond qui peut être décalé de 2 ans, le foncier pour le tourisme via lequel la Région peut racheter les locaux au propriétaire, le cabaret étant locataire, et les revendre à Franck Alexandre d’ici plusieurs années quand la situation sera sereine, la mise en place de la plateforme Esprit, un regroupement de réservations en ligne financé par la Région à visibilité régionale et nationale et à faible coût pour le cabaret ou encore la sollicitation des fournisseurs de services pesant sur les charges fixes, EDF, Orange… pour annuler les abonnements sur une certaine période.
La 5e mesure est l’envoi dès ce lundi, d’un courrier cosigné par Béatrice Latouche, du sénateur Louis-Jean de Nicolay, de conseillers départementaux et de nombreux maires de la communauté de communes Loir Lucé Bercé, adressé à Jean Castex et Roselyne Bachelot pour mettre en avant les effets désastreux des annonces gouvernementales sur les acteurs du secteur culturel et de l’événementiel.
« Le public ne doit pas faire un amalgame entre les discothèques fermées et les salles de spectacles qui restent bien ouvertes. Il faut continuer à venir, à réserver et à acheter des cartes cadeaux » conclut Béatrice Latouche