Lundi 6 février, Éric Martineau, député MoDem (Mouvement Démocrate) de la 3e circonscription de la Sarthe, s’est rendu au lycée Racan à Montval-sur-Loir pour s’entretenir avec les élèves.
Dans un entretien de deux heures, le député a pu répondre aux questions posées par les élèves de premières et de terminales pratiquant l’option Sciences Économiques et Sociales (SES) et étant en cours d’Enseignement Moral et Civique (EMC). Après s’être présenté lui et sa petite équipe, les professeurs Monsieur Antigny et Mesdames Davier et Jeanjot-Emery ont expliqué le déroulement de la matinée qui s’est découpée en trois thèmes principaux.
Le passé du député
Dans un premier temps, les élèves ont posé des questions sur l’enfance, le parcours scolaire ou encore le métier d’arboriculteur et bien évidemment le fait d’être maire d’un village, en l’occurrence Chenu. Il a donc évoqué l’histoire de ses parents et comment il s’est retrouvé dans l’arboriculture. Il a ensuite parlé des études qu’il a réalisées, à savoir des écoles dans le domaine de l’agriculture puisqu’il était voué à reprendre l’exploitation agricole familiale. Avant sa carrière politique, il s’occupait de cultures, « j’ai des vergers bio responsables dont je m’occupe dès que je le peux. » Éric Martineau s’est tout d’abord, engagé en tant que conseiller municipal du village de Chenu en 2001 sous les commandes de Solange Carré. Après 19 ans, de bons et loyaux services et de nombreux changements de responsabilités, Éric Martineau a pris sa place et est devenu maire du petit village le 24 mai 2020.
La transition vers le palais Bourbon
Le 22 juin 2022, Éric Martineau a été élu député de la 3e circonscription de la Sarthe, opposé au second tour à Bruno Pinçon, le candidat du Rassemblement national. Il a donc de nouvelles fonctions bien plus importantes qu’auparavant. En conséquence de son élection, il a « dû arrêter mes fonctions de maire de Chenu car les deux mandats ne sont pas cumulables. » Cependant, il pratique toujours son activité agricole mais à bien moindre échelle en raison de son emploi du temps bien plus chargé. Par ailleurs, le député est constamment en déplacement et travaille toute la semaine. Dernièrement, il a voyagé au Vatican et prépare un autre voyage pour le mois de mars en Israël / Palestine. Le député a avoué utiliser les avantages réservés aux députés concernant les billets de train gratuits pour se rendre à Paris. Cependant, arrivé à la capitale il préfère utiliser le bus ou tout simplement la marche pour se déplacer. En tant que nouveau député, il a dû reprendre les anciens dossiers de l’ancienne députée et travaille désormais avec trois collaborateurs et s’occupe des affaires économiques du monde rural. Trois collaborateurs qu’il doit payer avec un budget de 10 500 €, qui ne fait pas partie de ses indemnités qui elles s’élèvent à 7 000 € brut. Enfin, il a annoncé vouloir améliorer l’égalité entre les individus notamment à l’accès aux services mais également améliorer le vivre-ensemble de la société qu’il estime trop faible.
Les moyens pour en arriver à ce niveau
Pour devenir député, Éric Martineau a été contacté par Pascale Fontenel-Personne, la députée sortante, qui l’a convaincu de se présenter pour ce mandat. A la suite de cela, il a dû compléter un dossier qu’il a ensuite envoyé au Président de la République. Ce dernier a alors accepté sa candidature et c’est ainsi que le maire de Chenu a préparé une campagne. Campagne qu’il a pleinement menée avec un budget de 12 800€ sur les 47 000 autorisés. Il a donné des conseils aux jeunes pour réussir dans la politique, à savoir, s’engager le plus possible et apprendre à penser et réfléchir par soi-même, avoir ses propres idées et bien évidemment, avoir l’envie de changer les choses. De plus, pour devenir député, il faut, selon lui, être à l’écoute et être soi-même. Il a terminé par dire « ce n’est pas parce que nous faisons parti d’un parti politique que nous sommes d’accord avec toutes les idées de ce groupe. » Par exemple, Éric Martineau n’a pas du tout été d’accord sur une loi proposé par le MoDem concernant les retraites agricoles. C’est donc sur ces bons conseils que l’entretien avec les lycéens de Racan s’est conclu.