Jeudi 1er septembre, une nouvelle maitresse a rejoint l’équipe pédagogique de l’école Beauregard de Montval-sur-Loir. Élus et directeur de l’école font le point sur les écoles montvaloises. L’école maternelle de Chahaignes a accueilli 31 écoliers pour leur premier jour d’école. Comment les enseignants et enfants ont-ils vécu leur rentrée ?
Début septembre et synonyme de reprise de l’école. Les vacances sont terminées et les écoliers reprennent le chemin de leur établissement scolaire. A l’école Beauregard (Sarthe), ils ont été 103 à franchir de nouveau les portes de l’établissement.
« Un chiffre stable, réparti dans cinq classes, un effectif tout à fait correct », pour le directeur de l’école depuis quatre ans, Christophe Brault.
Sans masque et une nouvelle enseignante
Une première rentrée beaucoup plus sereine que les deux précédentes puisque cette année les élèves et enseignants ne sont plus soumis au port du masque :
« Les élèves des différents niveaux ont toujours été séparés, à la récréation, aux sorties de classe… c’est important qu’ils sociabilisent. Finalement, l’école est une mini société, les enfants ont besoin d’interaction, de vivre ensemble », assure le directeur, qui relativise et reste tout de même vigilent quant à une potentielle reprise épidémique.
Parmi l’équipe pédagogique, une nouvelle enseignante ; Hélène Dumas, originaire de la Sarthe, en charge des CM1 :
« J’ai travaillé dans le Loiret et dans la région parisienne, je suis heureuse d’avoir eu mon affectation en Sarthe », se réjouit la professionnelle.
En soutien de cette équipe pédagogique, le directeur souhaite intégrer une ou un volontaire en service civique, en charge de la bibliothèque de l’école.
Pas de fermeture de classe
Laure Dutertre, adjointe en charge des affaires scolaires et François Olivier, maire de Château-du-Loir, présents lors de la rentrée des élèves, l’ont assuré ; les effectifs des élèves montvalois sont stables, et viennent d’être confirmés par l’Inspectrice de l’Académie, avec 38 enfants à Laurentine Proust, 58 au Grand Douai, 89 à Gabrielle Legras, 103 à Montabon, et 61 à Vouvray-sur-Loir. Pas de fermeture de classe de prévu, car pour le directeur, « on espère que le nouveau lotissement près de l’école va permettre l’arrivée de nouvelles familles ».
Les vacances scolaires ont permis d’effectuer des travaux dans les écoles, qui restent tout de même « dans un très bel état, et grâce à nos services techniques », constate le maire. Toutefois, la fibre est en route et la municipalité a permis l’acquisition d’un tableau numérique dans l’une des salles de classe de l’école. Également, dans une optique économique et écologique, les deux élus ont pris à cœur les essuie-mains papiers dans les toilettes de l’école : « c’était une vraie catastrophe économique et écologique. On a donc investi dans des séchoirs à main ».
Des pleurs et des câlins
A quelques kilomètres de là, c’était également la rentrée pour les touts nouveaux maternelles de l’école de Chahaignes et 31 enfants ont découvert le monde de l’école.
31 enfants âgés de trois ans ont fait leur rentrée à l’école de Chahaignes, jeudi 1er septembre. Pour la directrice de l’école et maîtresse des maternelles, Lorinne Rocquancourt, ce moment est toujours particulier dans la vie des écoliers :
« Des enfants ont pleuré, d’autres non. C’est toujours beaucoup d’émotions, de câlins… On leur accorde beaucoup d’attentions, et heureusement, il y a les doudous ».
Une année également différente des deux dernières puisque les parents ont eu le droit de rentrer dans la salle des classes pour accompagner leurs enfants :
« Avec la crise sanitaire, les parents ne pouvaient pas emmener les enfants jusque dans la salle. Là c’était beaucoup plus difficile », poursuit la maîtresse.
Pressé d’aller à l’école
La plupart des élèves étaient déjà habitués puisqu’ils « sont venus en repérage dans l’école. Ils me connaissent, et connaissent aussi les lieux. Pour les autres, c’était plus difficile », affirme la maîtresse. Parmi les nouveaux élèves, Gabriel faisait sa première rentrée, et le petit garçon de bientôt trois ans était très pressé :
« J’étais stressée. Beaucoup plus que lui. Mais j’étais aussi confiante, Gabriel est habitué avec les autres enfants, et ne cessait de dire qu’il était pressé d’aller à l’école », confie la maman.
Gabriel et ses autres camarades travailleront cette année sur les quatre éléments et iront en sortie dans la forêt, chez les pompiers, et visiter des moulins, en plus d’aller à la piscine et de bénéficier d’interventions sportives et musicales.